Harmonie du soir

Catégorie
Théâtre musical
2019

Audio sur Soundcloud - Tous droits réservés Alithéa R.I.P.(oll) (sur demande)

 

Voix de soprano (pré-enregistrée et en live) : Marie Billy

 

Texte de Baudelaire, Harmonie du soir

 

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;

Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;

Valse mélancolique et langoureux vertige !

 

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;

Valse mélancolique et langoureux vertige !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

 

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

 

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,

Du passé lumineux recueille tout vestige !

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...

Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Compositeur(s)
Instruments
Voix de soprano
Electronique
Durée
13'
Effectif
Soprano et électronique
Effectif complet

Soprano et musique sur support

Salle occultée et un spot rouge à ras du sol / Plateau 100% dégagé.

Date de création
Programme

W(H)OMAN’S LAND ?

Le Senghor propose, dans le cadre du Festival des Nuits du Beau Tas, une soirée entière et plurielle consacrée aux compositrices de notre temps. Le Senghor abritera dès le coucher du soleil, à 21h06*, une série d’œuvres traversées d’hypothèses créatrices audacieuses dont les formes sont variées, explosives, subtiles : compositions pour instruments acoustiques, entrelacement de la voix chantée/narrée/parlée avec de la musique électronique, installation scénographique, proposition d’univers visuels singuliers, interventions de textes littéraires… Ces œuvres développent toutes le souci d’un rapport inventif avec le public : le Senghor se verra ainsi investi dans les moindres recoins de ses murs : Salle 1900, Salle Agénor, nos escaliers, le Bar… Cette soirée fut désirée et conçue collectivement : depuis septembre dernier [2018], les compositrices en imaginent et rêvent le dessin, le déroulement, l’atmosphère. Le Senghor est heureux de s’inventer espace de rencontres possibles, terrain d’exploration et abri pour leurs rêves.

* Heure du coucher du soleil le 3 mai 2019, 123ème jour de l’année

Photographie Alain Leprince / Roubaix, musée La Piscine