Subtitle
4 versets en contrepoint à l'Hymne Pange lingua de Nicolas de Grigny
Catégorie
Solo instrument or voice
2013
Composer(s)
Numéro
1
Duration
14 min.
Line up
for organ
Date de création
Program
This work was commissioned by "Renaissance des Grandes Orgues de la Basilique
Saint-Remi de Reims" for a tribute to Nicolas de Grigny.
The first performance took place on 21/09/14 in the Basilique Saint-Remi of Reims. The composer was the performer.
The work is written in memory of Jean Boyer dead in 2004.
These verses have to be played in alternance with the verses on Pange lingua of Nicolas de Grigny.
The order of the pieces is:
- Prélude
- Verset I "Pange lingua" (Plein-jeu - Grigny)
- Verset II "Nobis datus"
- Verset III "In supremae nocte coenae" (Fugue à 5 - Grigny)
- Verset IV "Verbum caro"
- Verset V "Veneremur cernui" (Récit - Grigny)
- Verset VI "Genitori Genitoque - Amen"
Audio
Autres personnes liées
Cette œuvre fait partie d'une importante sériede 5 commandes passées par l'association "Renaissance des grandes orguesde la Basilique Saint-Remi de Reims" et créées depuis 2011. Chacun des5 compositeurs a eu à écrire une nouvelle œuvre faisant référence ous’inspirant d'une des 5 Hymnes pour orgue de Nicolas de Grigny, compositeur néet actif à Reims au XVIIème siècle et qui a laissé un Livre d’orgue, véritable chef d’œuvre et fleuron de l’orgueclassique français, admiré et copié par Johann–Sebastian Bach.
Pour répondre à cette commande particulière,plutôt qu’écrire une œuvre d’un seul tenant, j’ai préféré concevoir 4 partiesséparées venant s'enchâsser dans l’Hymne Pange lingua de Grigny composéeelle-même de 3 versets distincts. Mon idée reprend en quelque sorte le principede l'alternatim pratiqué àl'époque : lors des offices religieux, on alternait systématiquement versetchanté en plain-chant et verset joué à l'orgue. La rupture entre les deux stylespermet d’intensifier et de mettre en lumière la singularité des versets deGrigny. L’idée étant de créer également un grand rythme formel sur l’ensembledes deux œuvres (distantes de plus de 300 ans), j'enchaîne parfois ma musiquesur les dernières notes de celles de Grigny. Celle-ci commente, extrapole,annonce, suggère, cherchant sans cesse à créer un climat à la fois étrange etfamilier. (…)
"Pange lingua" est dédié à lamémoire du grand et regretté organiste Jean Boyer décédé il y a 10 ans.
benoit mernier