Festival LOOP 13 - Nanouk l'esquimau - La Tricoterie, Bruxelles

Ciné-concert sur le film Nanouk l'esquimau

Un film écrit et réalisé par Robert Flaherty, musique originale Christian Leroy
Les Grands Films Classiques, 50 min, France, 1995

Avec des compositions de Christian Leroy, interprétées par lui-même au piano et Philippe Saucez à la clarinette

 

En 1920, Robert J. Flaherty, ancien explorateur de la région de la baie d’Hudson au Canada pour le compte d’une compagnie minière et reconverti en cinéaste, souhaite réaliser des films de connaissance des peuples lointains. Ainsi, le tournage de Nanouk l'Esquimau en 1920, montre la vie des Inuits avec une exactitude et une compréhension dénuée de tout exotisme. À sa sortie en 1922 le film obtient un immense succès public, inaugure un genre nouveau, le documentaire poétique, et devient emblématique du 7e art.
En 1997, Christian Leroy compose pour le film sa musique originale pour piano et clarinette. Séduit par la symbiose qu’elle crée avec les images, le distributeur Les Grands Films Classiques décide d’en faire la bande-son des nouvelles copies du film, en collaboration avec le CNC.
Aujourd’hui, avec le recul, Nanouk l’Esquimau prend une résonance singulière : le film apparaît à la fois comme une ode à une nature encore préservée, mais aussi comme un cri d’alarme : que reste-t-il encore de cette vie où l’homme et la nature sont en accord parfait ? Les cris d’alertes pour la planète se multiplient : ne dit-on pas que cette nouvelle décennie sera capitale ?
Les cent ans d’existence de Nanouk l’Esquimau ne peuvent, dans ce contexte, pas être oubliés : Au-delà de l’émouvante poésie créée par la musique et les images, le film rappelle à l’Homme que la nature est le fondement de sa survie. C’est un impératif …
Dans un langage sincère, direct, mais savant et raffiné, proche de la musique de chambre, Christian Leroy et Philippe Saucez nous proposent un voyage musical insolite, dans l’univers riche et divers de Nanouk l’Esquimau, nous emmenant du sourire aux larmes, de la tendresse à l’émerveillement, en passant toujours par le cœur.

 
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