Vendredi, novembre 25, 2022
Ensemble Xanadu
Folk songs contemporains et anciens
Come Again : sweet love doth now invite John Dowland
Can she excuse my wrongs John Dowland
Isabellam Jean-Louis Poliart
Dunkel, wie dunkel … et Von ewiger Lied (J. Brahms) Jean-Pierre Deleuze
Folle è ben che si crede Tarquino Merula
La Follia del Mondo anonyme (XVIIe siècle)
Folk Songs Jean-Marie Rens
Dodo ou l’Amour au berceau François Couperin
A Solis Ortus Cardine Jean Jadin
Formé de Esther-Elisabeth Rispens (Chant), Philippe Malotaux (Guitare et Théorbe) et Philippe Saucez (Clarinettes) ce trio propose une association complètement inhabituelle de timbres et de couleurs musicales.
Au velouté caressant de la voix de Esther se superposent des atmosphères étranges : tantôt la clarinette rejoint le luth, et une douce lumière vient iriser les contours de la mélodie, tantôt le théorbe et la clarinette basse répandent une brume sombre et mystérieuse qui enrobe étrangement le chant.
Cette étrangeté est aussi responsable de la rareté du répertoire écrit pour cette formation. C’est pourquoi Xanadu a entrepris de solliciter de nombreux compositeurs belges en vue de constituer peu à peu un répertoire nouveau. Plusieurs d’entre eux ont d’emblée été tentés par l’expérience, et petit à petit le répertoire grandit.
En parallèle à cette demande, Xanadu a entrepris d’adapter pour son étrange instrumentarium des pièces de musique ancienne.
Muni de ces deux types de répertoire, Xanadu propose des programmes de concerts originaux, mêlant la modernité la plus totale au charme si britannique de compositeurs tels que Purcell et Dowland sur le thème général des folksongs.
DATES
25/11/2022 20h : La Tricoterie
Rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Bruxelles
08/12/2022 20h : Art-Base
Rue des Sables 29, 1000 Bruxelles
10/06/2023 20h : Atelier Marcel Hastir
Rue du Commerce 51, 1000 Bruxelles
Requiem rend hommage aux victimes des massacres du Rwanda. Un poème rwandais ainsi qu’un extrait d’une lettre d’une jeune victime est intégré au milieu du texte liturgique en latin. La pièce se termine par un vers d’Henry Bauchau “Le chant de l’alouette ne vieillit pas”. Une œuvre puissante, où s’entrelacent à merveille voix humaines et instrumentales et qui s’exprime dans les registres de la révolte, de la colère, du désarroi, plutôt que dans celui de l’imploration.
Our évoque la ville chaldéenne d’Ur, berceau de nombreuses civilisations et est inspiré par Sérénade, un recueil de poésie d’André Doms. Elle est écrite pour les instruments cités par le poète, le violoncelle, le cor et les percussions. Pierre Bartholomée y ajoute un marimba et une grande partie de piano. La musique se veut violente, onirique, tourbillonnante, à l’instar du texte dont elle s’inspire.