Le titre de cette pièce décrit le projet musical mis en oeuvre: tenter d'appréhender un avatar, en 3D puis en 4D, d'un dodécaèdre régulier, l'un des solides de Platon, constitué de 12 faces pentagonales. Le 120 est le petit nom donné au dodécaèdre régulier en 4D; comme nous ne percevons pas sensoriellement la 4ème dimension, nous ne pouvons apercevoir que l'ombre du 120..
Quand l'interprète aborde la partition pour la première fois, elle se présente à lui comme une forme ouverte, une série de 30 "arêtes sonores" qu'il va organiser pour nous donner à entendre les différentes "faces" du dodécaèdre,comme s'il nous plaçait en orbite et nous entraînait à la découverte de son avatar tout au long d'un trajet choisi par lui. A chaque face correspond une couleur. Quant à la 4ème dimension, il faudra attendre la face noire pour tenter de s'y glisser.. à moins qu'elle ne soit toujours-déjà là..
Il s’agit d’une forme ouverte cherchant à rendre un trajet autour des différentes faces, comme quand on tourne (autour d') un objet pour l'apercevoir sous toutes ses faces: on ne l'aperçoit jamais en entier d'un coup mais peu à peu une image mentale plus ou moins complète s'élabore.