Ether

Catégorie
Musique acousmatique
2000
Compositeur(s)
Instruments
Bande 8 pistes
Durée
0:13:43
Effectif

bande 8 pistes

Comment

Ether a été réalisée en 2001 dans le studio Métamorphoses d’Orphée de Musiques & Recherches à Ohain (Belgique), le studio électroacoustique multipiste de la City University London (Angleterre, Royaume-Uni) et le Studio Akousma de l’Académie de Soignies (Belgique) et a été créé le 3 octobre 2001 lors du 8e Festival acousmatique international L’Espace du son au Théâtre Marni à Bruxelles (Belgique). Une grande partie du matériau sonore d’Ether a été créée en avril 2000 pendant une résidence au Centre de création musicale Iannis Xenakis (CCMIX) à Paris (France) avec l’aide du Service de coopération et action culturelle de l’Ambassade française en Belgique. Des enregistrements en plein air réalisés dans la vieille ville de Jérusalem ainsi que des enregistrements d’un violoncelle ont également servi comme base au matériau sonore. L’œuvre a été commandée par Musiques & Recherches. Merci à Thomas Gardner et à Pia Keiding.

Date de création
Programme

Ether est basée sur le concept de l’énergie déployée dans l’espace, et commence dans un vaste espace vide. L’énergie, manifestée au travers du son, jaillit du centre de cet espace et se déploie en spirales centrifuges dans toutes les directions. Alors que cette énergie rayonne, elle se développe en deux types distincts. Le premier est articulé et caractérisé par un matériau sonore sculpté, souvent de nature directionnelle, alors que le deuxième est représenté par un matériau sonore résonnant aux contours morphologiques vagues.

Le discours dans Ether se développe depuis la répétition du modèle sonore directionnel vers la propagation d’une série d’espaces superposés, lesquels sont d’abord attachés par le type d’énergie articulé, mais deviennent de plus en plus habités par le type d’énergie résonant alors que le matériau articulé disparaît progressivement. Différents facteurs de transparence sonore permettent à ces deux types d’énergies de coexister, et l’interaction entre les sons hautement transformés et ceux quasi reconnaissables aide à définir, soutenir, répandre ou contracter ces espaces dans lesquels les énergies se déploient.

[traduction française: David Baltuch, vii-13]