Le sacerdoce du chat Sherlock a été écrit à partir du poème éponyme de Bénédicte Brouillard (recueil Vers l’après, 2019-2020).
La structure en augmentation et diminution de ce poème est ainsi devenue la forme de la mélodie chantée. Cette mélodie a donné naissance à quatre canons proportionnels répartis au violon et au piano créant ainsi une hétérophonie et les variations de ces proportionnalités en augmentation puis en diminution rejoignent la forme du poème.
Au violon le canon est audible tandis que les trois canons du piano ont été fusionnés dans des situations harmoniques, si bien que la musique traitée horizontalement au départ est devenue plus verticale, gagnant ainsi en épaisseur, se rapprochant, bien sûr sans jamais l’égaler, de la soyeuse fourrure haute couture du chat Sherlock.