Olbers paradoxe est un trio avec spatialisation sur 120 haut-parleurs divisés en 4 groupes, un commun aux trois musiciens, un spécifique à chaque musicien.
Entre 23h et 6h, au coeur de la nuit... en solos, duos et trios... entre son minéral et silence profond, sifflement primitif et polyphonie urbaine, cris soupoudrés et voix tamisées... nos propres mythes, peurs, désirs... sur un dispositif exceptionnel de plus de 120 haut-parleurs... avec scénographie et lumière propices à une nuit complète... rien à voir, tout à entendre pour une version acoustique du Olbers'Paradox.
En 1823, l'astronome H. Olbers décrit un paradoxe : si l'univers est infini et qu'une infinité d'étoiles le peuplent, pourquoi la nuit est-elle noire? Chaque point du firmament devrait, loin ou proche, rencontrer une étoile. Ainsi selon cette théorie, le ciel nocturne devrait être clair. Le trio Coppe/Decelière/Simonot s'inspire de ce paradoxe pour concrétiser les rapports complexes et infinis que le son peut entretenir avec l'espace, les liens qui existent entre distance et puissance, constellations ponctuelles et espaces vides entre les sources.
Concert réalisé par Dimitri Coppe, Rudy Decelière, Thierry Simonot au Théâtre du Grütli (Genève), scénographie de Vincent Deblue et Chiara Petrini, lumières de Luc Gendroz