Allongée sur le vide

Catégorie
Ensemble et électronique
2019
Compositeur(s)
Instruments
Flûte traversière
Flûte traversière en sol
Violoncelle
Voix de soprano
Electronique
Durée
26'
Effectif
Soprano, flûte, violoncelle et électronique
Programme

Notre époque ouvre un nouveau type de dialogue entre l'Homme et la Nature. Cette dernière n'est plus seulement un objet pur et intact de contemplation mais réagit à nos actions et nous informe sur l'état du monde. Dans « Allongée sur le vide », la présence et les actions des musiciens et du public affectent l'installation sonore. Celle-ci est est caractérisée par des sons naturels du jardin botanique, l'étude « Harpe éolienne » de Chopin ainsi qu'un texte du poète Ghérasim Luca. Un orgue imaginaire filtre les sonorités du jardin et évoque de cette façon la limite entre le monde naturel et le monde des inventions humaines. Le public s'isole dans une salle située sous le jardin botanique pour apprendre à mieux écouter son environnement.

Dans cette installation-concert, l'électronique est monumentale et virtuose contrairement à la musique instrumentale qui est souvent fragile et fragmentée. Un dialogue s'ouvre entre ces deux mondes évoquant le paradoxe d'une nature fragile et en même temps extrêmement puissante. L’oeuvre est écrite sur des textes des poètes Dickinson, Cummings, Dante et Goethe qui viennent ponctuellement célébrer ou questionner cette nature changeante.

« Allongée sur le vide » est une commande du Centre Henri Pousseur à l'occasion de son Festival Images Sonores 2019. L'oeuvre a été créée par l'Ensemble 88.